Le contrat d’apprentissage représente une opportunité d’intégrer efficacement de jeunes salariés à vos effectifs. Ce contrat de travail, conclu le plus souvent pour une durée déterminée, associe, en alternance, un emploi en entreprise et la réalisation d’une formation théorique professionnelle et technologique.
Le contrat d’apprentissage est également accessible :
Dans le cadre d’un CDI, vous pourrez conjointement avec votre salarié décider du centre et de la formation souhaitée.
Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez consulter le site : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance-10751/
* Depuis le 1er janvier 2019, à voir sur le site de l’Urssaf. Suppression de l’exonération spécifique des cotisations patronales applicable aux contrats conclus : avec les demandeurs d’emploi âgés de 45 ans et plus ou entre un groupement d’employeurs et un jeune âgé de 16 à 25 ans. Bénéfice de la réduction générale de charges renforcée.
Un maître d’apprentissage devra être obligatoirement désigné, parmi les salariés volontaires et ceux qui ont l’expérience nécessaire, pour accueillir et assurer le suivi du salarié en contrat d’apprentissage. Son rôle sera primordial pour assurer la réussite de la formation. Il peut s’agir de l’employeur lui-même. L’employeur doit alors permettre au maître d’apprentissage de remplir sa mission.
Le contrat d’apprentissage doit nécessairement viser l’obtention d’un titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles ou d’un diplôme d’État.
La durée est comprise entre 6 mois et 3 ans, voire 4 ans pour les travailleurs handicapés la durée légale hebdomadaire est de 35 heures.
Dans certaines branches professionnelles, elle peut être portée à 40 heures. Dans certains cas et en fonction de la convention collective de l’entreprise, l’apprenant peut être amené à travailler le week-end et les jours fériés. Le contrat peut être conclu à temps partiel dès lors que l’organisation du travail à temps partiel ne fait pas obstacle à l’acquisition de la qualification visée et qu’elle respecte les conditions propres au contrat de professionnalisation, notamment en matière de durée de formation par rapport à la durée totale du contrat.
Dans le cadre d’un CDD et d’un CDI, la période probatoire d’un contrat d’apprentissage représente 45 jours.
Votre salarié en formation (apprentissage), bénéficie de congés comme n’importe quel salarié de l’entreprise. En revanche, les congés doivent être posés uniquement sur des périodes en entreprise et non durant les périodes de formation. L’apprenant bénéficie des mêmes droits et des mêmes avantages que tous les salariés en entreprise. Les absences en formation sont susceptibles d’être déduites du bulletin de paie. En cas d’absences, le centre de formation facturera des indemnités à l’entreprise pour non-exécution de la formation
Le contrat peut être rompu par l’une des parties (employeur ou salarié en alternance) pendant la période probatoire de 45 jours. Le contrat peut également être interrompu par rupture d’un commun accord entre vous et l’employeur. Un licenciement peut également être prononcé en cas de faute(s) professionnelle(s) grave(s) ou répétée(s) commise(s) dans l’entreprise, voire en cas de mauvaise conduite (manquements aux dispositions du règlement intérieur) au sein du CFA.
La grille ci-dessous mentionne les minimums légaux. La rémunération peut éventuellement être supérieure, en fonction de la convention collective applicable dans l’entreprise. Ce lien propose un simulateur vous permettant de calculer précisément le montant des aides et autres allègements. https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/jcms/gc_5504/simulateuremployeur